Formation post permis
Cette formation complémentaire s’inscrit dans une démarche volontaire et s’adresse exclusivement aux titulaires d’un 1er permis de conduire auto (B ou B1) ou moto (A1 ou A2) obtenu depuis au moins 6 mois et maximum 12 mois.
L’Auto-école sociale ACCV vous propose un stage de sensibilisation à la sécurité routière.
Ce stage est proposé sur une journée de 7 heures ou 2 demi- journée de 3,5 heures, avec un minimum de 5 participants.
Son déroulement:
-une phase d’auto-évaluation de sa conduite
-une phase d’observation et une évaluation de leur conduite
-une prise de conscience des risques et analyser la differences de conduite entre les individus
-une prise de conscience des situations à risques
-une prise de conscience des motivations liées à la conduite
-les grands thèmes de la sécurité routière: Alcool, Drogues et médicaments,Fatigue, Vigilance etc.
Coût de la formation : 90 € TTC
Pour plus de renseignements , veuillez nous contacter …
Au 1er janvier 2019, réduction du délai probatoire pour les titulaires d’un 1er permis de conduire qui auront suivi une formation complémentaire…
Le décret 2018-715 paru au Journal officiel du 3 août
2018 introduit dans le code de la route la possibilité d’une formation post
permis exclusivement réservée aux conducteurs novices. En proposant
l’opportunité d’une telle formation complémentaire, la Sécurité routière
s’attaque au phénomène bien connu de sur-confiance qui survient entre six mois
et un an après l’obtention du permis de conduire et qui est la cause d’une
mauvaise appréciation des risques et donc d’une accidentalité particulièrement
élevée.
Plusieurs expériences similaires menées dans plusieurs pays de l’Union européenne,
notamment en Autriche, en Finlande et au Luxembourg, ont démontré l’efficacité
de la formation post permis, notamment sur la réduction de l’accidentalité. Sa
mise en place dans notre pays le 1er janvier 2019 répond à la décision du
Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) du 2 octobre 2015
(mesure D17).
Cette formation complémentaire s’adresse donc exclusivement aux titulaires d’un
premier permis de conduire (A1, A2, B1 ou B) entre les 6e et 12e mois qui
suivent son obtention, ni avant, ni après.
L’objectif de la formation post permis est de susciter chez les conducteurs
novices un processus de réflexion sur leurs comportements au volant et leur
perception des risques au moment où ils acquièrent davantage d’assurance.
Les bénéficiaires de cette formation, qui relève du volontariat, verront en
contrepartie leur période probatoire réduite, sous réserve de n’avoir commis
aucune infraction donnant lieu à retrait de points.
Une formation certifiée dans une école de conduite labellisée
À partir du 1er janvier 2019, les titulaires d’un premier permis de
conduire pourront prétendre à cette formation. Celle-ci sera dispensée
uniquement par une école de conduite détentrice d’un label délivré ou reconnu
par les services de l’État garantissant la qualité de son contenu (voir
encadré).
La formation sera collective afin de permettre un maximum d’échanges sur les
expériences de conduite entre les conducteurs d’une même génération. Sa durée
est limitée à une seule journée (7 heures).
Un enseignant de la conduite spécialement formé sera responsable de l’animation
de chacune de ces journées. Le contenu de la formation, élaboré par des
spécialistes de la sécurité routière, fera l’objet d’un arrêté pour garantir un
programme de formation homogène sur tout le territoire.
Réduction de la période probatoire
Depuis 2003, le permis de conduire est probatoire et doté d’un capital de 6
points à son obtention. Une période de 3 années durant lesquelles le permis est
crédité de 2 points tous les ans, à condition bien sûr de ne commettre aucune
infraction entraînant un retrait de points, est indispensable pour que le
conducteur gagne en maturité et obtienne ses 12 points.
Cette période probatoire est plus courte pour ceux qui ont opté pour la
conduite accompagnée (apprentissage anticipé de la conduite pour la catégorie
B). Elle dure 2 ans au lieu de 3 ans avec récupération de 3 points par an (voir
encadré cas n°1)
Ainsi, lorsque la formation post permis sera suivie, la période probatoire se
verra réduite de 3 à 2 ans pour le titulaire d’un permis B traditionnel et de 2
ans à 1 an et demi pour un novice qui a suivi l’apprentissage anticipé de la
conduite (AAC) pour la catégorie B (voir encadré cas n°2).
Pour Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, « Cette
possibilité nouvelle pour les conducteurs novices d’atteindre plus rapidement
le nombre maximal de points sur leur permis en échange d’une réflexion concrète
et personnalisée sur leur conduite est une véritable avancée. Elle participe,
avec le concours actif des écoles de conduite, à la mise en place d’une
nouvelle génération de conducteurs jeunes, matures et responsables. »
INFOGRAPHIE CAS 1 – PERMIS PROBATOIRE
INFOGRAPHIE CAS 2 – PERMIS PROBATOIRE
Chiffres clés – Les conducteurs novices et le risque routier
Les conducteurs novices désignent les conducteurs dont l’ancienneté du
permis de conduire est inférieure à 2 ans. Les conducteurs novices
appartiennent le plus souvent à la classe d’âge 18-24 ans mais l’apprentissage
de la conduite ou la reprise peuvent s’effectuer plus tardivement (25-44 ans).
En 2016, sur les 13 012 accidents corporels, 6 377 personnes ont été blessées
et hospitalisées plus de 24h et 718 personnes sont décédées dans un accident
impliquant un conducteur novice, 325 sont des novices et 393 d’autres usagers.
Cette sinistralité représente 21% de la mortalité routière (sur les 3 477
tués).
En 2016, 58% des conducteurs novices tués ont entre 18 et 24 ans (tout mode),
soit 189 tués parmi lesquels 144 conducteurs de voiture de tourisme.
En l’espace de cinq ans (données cumulées de 2012 à 2016) : parmi les 3 831
personnes tuées dans un accident impliquant un conducteur novice, 1 003 étaient
des conducteurs novices âgés de 18 à 24 ans (tout mode), dont 740 conducteurs
de véhicule de tourisme.
Des pics d’accidentalité durant les tout premiers mois
de la période probatoire : le sentiment de sur confiance comme principal écueil
des novices
Un pic important d’accidentalité est enregistré par l’ONISR concernant les
conducteurs novices dans les six premiers mois après l’obtention de leur permis
de conduire. Le risque d’être impliqué dans un accident mortel est multiplié
par 2 dans les trois premiers mois et de 1,5 dans les trois mois suivant (4e au
6e mois) par rapport au dernier trimestre de la période probatoire. L’ONISR
note que c’est à 19 ans que les automobilistes novices s’exposent le plus aux
risques en cause en raison d’un sentiment de surpuissance.
Conduite sous l’emprise de l’alcool et/ou de
stupéfiants : marqueurs importants de l’accidentalité des conducteurs novices
Le risque « alcool »
- En 2016, près d’un quart (24%) de l’ensemble des jeunes conducteurs de 18-24 ans (tout mode), impliqués dans un accident mortel, étaient alcoolisés.
- En cinq ans (2012/2016), ce sont 566 conducteurs novices de voiture de tourisme dont le taux d’alcool est supérieur au seuil légal de 0,5 g/l de sang qui sont morts dans un accident de la route, soit 28% contre 26% pour les conducteurs expérimentés.
Le risque « stupéfiants »
- En 2016, 20% de l’ensemble des conducteurs âgés de 18 à 24 ans, impliqués dans un accident mortel, ont été contrôlés positif à au moins un stupéfiant.
- En cinq ans (2012/2016), ce sont 393 conducteurs novices de voiture contrôlés positif à l’usage de stupéfiants au volant qui ont été impliqués dans un accident mortel de la route, soit 23% contre 19% pour les conducteurs expérimentés.
Source site securite routière.gouv.fr